L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a récemment mis en place des mesures pour restreindre l'utilisation des analogues du GLP-1, des médicaments utilisés pour traiter l'obésité et le diabète de type 2. Ces mesures visent à limiter les prescriptions initiales aux spécialistes en endocrinologie, diabétologie, métabolisme et nutrition. Elles ont été motivées par des préoccupations concernant un usage détourné de ces traitements à des fins esthétiques, ainsi que des effets secondaires potentiellement graves, tels que des complications gastro-intestinales rares mais sévères, comme la pancréatite et l'occlusion intestinale.
L'ANSM suit les recommandations du comité scientifique temporaire dédié à l'analyse de l'utilisation des aGLP-1 et collabore avec des organismes de surveillance pour évaluer les risques liés à leur utilisation. Ces traitements sont aussi surveillés de près pour prévenir des effets indésirables graves, notamment en raison de la forte demande et des tensions d'approvisionnement (ANSM).).
Cependant, la SOFFCO.MM a exprimé son désaccord avec cette décision. Dans un courrier adressé à Mme YOLDJIAN, directrice de l'ANSM, nous demandons une révision de cette restriction. La SOFFCO.MM plaide pour que les médecins et chirurgiens spécialisés dans la prise en charge de l'obésité au sein de structures reconnues par les Agences Régionales de Santé (ARS) soient également autorisés à prescrire ces traitements, compte tenu de leur expertise dans ce domaine.
Cela soulève des questions sur l'importance d'inclure un plus grand nombre de spécialistes dans la gestion de ces traitements innovants contre l'obésité, afin de garantir un accès élargi aux patients tout en maintenant une surveillance rigoureuse.