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Communiqués de la SOFFCOMM, octobre 2018

La Société Française et Francophone de Chirurgie de l’Obésité et des Maladies Métaboliques (SOFCOMM) est confrontée à de multiples défis qu’il est important qu’elle relève.

Ces défis sont articulés autour des deux volets.

  • Un aspect pratique et réglementaire lié aux chiffres : la chirurgie bariatrique a connu une forte croissance (une multiplication par 15 en vingt ans), ce qui légitimement nous oblige à rendre compte : opère-t-on à bon escient et avec les garanties de savoir-faire partout sur notre territoire? Le public et les tutelles de santé sont dans leur droit lorsqu’ils exigent réponse à leurs questions. Aussi bien deux de nos communiqués s’adressent à ces aspects : la mise en place d’un registre de toutes les interventions bariatriques françaises ; et la poursuite de notre labélisation qui reconnait des centres accrédités exerçant au-delà d’un seuil (50 interventions/an) et selon des critères de qualité de la prise en charge.
  • Un aspect scientifique, avec de nombreux problèmes en suspens, ce qui est naturel s’agissant d’une spécialité médicale très évolutive. De nombreux sujets (une dizaine) font l’objet de travaux de commissions auxquelles participent les membres de notre société. Deux d’entre eux avaient un caractère d’urgence, au moins relative : l’un concerne les réquisits sur les professions « à risque » (pompiers dans le cas présent) post-chirurgie bariatrique ; l’autre les modalités de surveillance endoscopique après sleeve gastrectomie et bypass en oméga, rendus actuels par des publications alertant sur le risque oesophagien à long terme. D’autres feront l’objet d’annonces dans les prochains mois (interventions de bypass en oméga et de bypass dit SADI, suivi post-opératoire, apprentissage de l’endoscopie opératoire, robotique, usage scientifique du registre, arbitrages de litiges concernant la labélisation… liste non limitative !)

Nous espérons que ces premiers communiqués officiels de notre société seront de nature à rassurer ceux qui s’inquiètent à juste titre d’une « explosion » de la chirurgie de l’obésité et à conforter les aspects très bénéfiques de cette pratique dès lors que le cadre organisationnel est clairement établi.